Bulbophyllum woelfliae

Famille : Orchidaceae


Texte © Pietro Puccio

 

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Traduction en français par Serge Forestier

 

Épiphyte des Philippines, Bulbophyllum woelfliae est facile à cultiver. Fleurs en étoile de 8-12 cm © Giuseppe Mazza

Épiphyte des Philippines, Bulbophyllum woelfliae est facile à cultiver. Fleurs en étoile de 8-12 cm © Giuseppe Mazza

L’espèce est originaire des Philippines, où elle pousse sur les arbres des forêts humides entre 100 et 1400 m d’altitude.

Bulbophyllum woelfliae Garay, Senghas & K.Lemcke (1996) est une espèce épiphyte à pseudobulbes ovoïdes, de 2 cm de longueur, espacés de 1-3 cm sur un rhizome rampant s’enracinant au niveau des nœuds avec des racines filiformes.

Feuille solitaire, à l’apex du pseudobulbe, ovoïde-elliptique à apex obtus, d’environ 2,5 cm de longueur et 1,5 cm de largeur, de couleur vert clair, coriace.

Inflorescence émergeant de la base du pseudobulbe ou des nœuds du rhizome, longue de 8-10 cm, portant une seule fleur, de 8-12 cm de diamètre, aux sépales caudés et au labelle mobile, de couleur blanche densément maculée de pourpre, inodore ; la fleur dure quelques jours, s’ouvrant le matin et se fermant vers midi.

La reproduction se fait par semis, in vitro, et au niveau amateur par division, à partir de chaque section pourvue d’au moins 3-4 pseudobulbes.

Espèce florifère et facile à cultiver aux grandes fleurs, même par rapport à la taille de la plante, dont la beauté compense la courte durée, elle exige une exposition légèrement ombragée et ventilée, des températures intermédiaires, 20-30 °C, avec des valeurs minimales non inférieures à 15 °C, et une humidité atmosphérique élevée, de 75-85 %.

Arrosages et nébulisations fréquents pendant la phase de croissance, légèrement plus rares pendant la stase végétative, en utilisant de l’eau de pluie, de l’eau déminéralisée ou osmosée, et fertilisation mensuelle avec un produit hydrosoluble équilibré, contenant des oligo-éléments, au 1/5 de la dose indiquée sur l’emballage.

Elle sera de préférence montée sur troncs, morceaux d’écorce ou radeaux de liège avec de la sphaigne à la base pour retenir l’humidité. Les transplantations, lorsque cela est strictement nécessaire, doivent être effectuées à la reprise végétative.

L’espèce est inscrite à l’annexe II de la CITES (espèces dont le commerce est réglementé au niveau international)

 

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